Centralisation des données énergétiques du parc immobilier : Nantes Métropole montre la voie
La Métropole nantaise et l’ensemble de ses parties prenantes sont engagées dans une feuille de route précise en matière de transition énergétique. Dans ce contexte, la collectivité dispose d’une plateforme digitale de collecte, stockage et suivi des fluides et des consommations au sein de son propre parc immobilier ainsi que de l’espace public. Cette dernière devrait connaître de nouveaux développements pour accroître le suivi et l’analyse de la performance énergétique de la collectivité et ainsi mieux piloter sa stratégie énergétique.   Sur le territoire de Nantes Métropole, les bâtiments et espaces publics représentent 3% des consommations d’énergie. Pour autant, la connaissance globale des consommations d’énergie du patrimoine immobilier de la métropole nantaise n’était pas satisfaisante. Jusqu’ici, les outils utilisés par les équipes ne permettaient pas d’assurer le suivi, le contrôle et la prospective énergétique et financière de la collectivité. Le besoin s’est clairement fait sentir de mettre en place une plateforme digitale commune à toutes les directions consommatrices d’énergie pour répondre à trois objectifs :
  • Centraliser et traiter des données de consommation multi entités, multi fournisseurs et multi énergies
  • S’affranchir de l’étape d’intégration manuelle des données de consommation
  • Identifier les contrats et challenger les différents fournisseurs d’énergie
 

Centraliser et partager les données de consommation énergétique

Dans ce contexte, dès 2015, Nantes Métropole a décidé de collaborer avec Vertuoz, opérateur de services smart building, pour développer une plateforme digitale sur-mesure et centralisée : « l’offre de Vertuoz répondait à nos objectifs premiers : la collecte, le stockage et le suivi des consommations énergétiques. Avec Vertuoz, nous avons harmonisé et centralisé nos données de consommation énergétiques - multi fluides, multi sites, multi fournisseurs - dans une seule et même plateforme digitale que nous pouvons partager avec l’ensemble des services de la collectivité » explique Emmanuel Dion, chargé de Mission Maîtrise de l’Énergie à Nantes Métropole. La plateforme mise en place par Vertuoz comprend également un système d’importation des factures énergétiques et de contrôle des incohérences. Elle permet également de suivre de manière spécifique les consommations énergétiques de l’espace public (éclairage public, signalisation, ouvrages d’art, mobiliers urbains). Plusieurs années après son déploiement, l’outil a permis à la collectivité d’identifier des gisements d’économie d’énergie et de temps.  

Garantir les objectifs d’optimisation de la performance énergétique

Nantes Métropole ne compte pas s‘arrêter en si bon chemin. « Dans un second temps, nous souhaitons aller plus loin dans la gestion de la performance énergétique, en simplifiant les process, et à terme garantir que les objectifs d’optimisation fixés soient réellement atteints »  poursuit Emmanuel Dion. De nouveaux modules et de nouvelles fonctionnalités viendront étoffer en ce sens la plateforme avec la mise en service d’un outil de suivi des dépenses budgétaires et de calculs des budgets prévisionnels (électricité, chauffage) pour aider les équipes dans leurs prises de décisions. Des fonctionnalités sont également prévues autour du suivi de la production et la valorisation des énergies renouvelables, en autoconsommation ou en revente.  

Un outil au service de la stratégie énergétique

La mise en place et le développement de cette plateforme a permis à Nantes Métropole de disposer d’un outil de diagnostic et suivi fiable, permettant d’atteindre les objectifs précis qu’elle s’est fixée en matière d’économie d’énergie, qui sont formalisés dans sa feuille de route transition énergétique. Découvrez la solution sur-mesure mise en œuvre par Nantes Métropole pour analyser ses dépenses énergétiques : téléchargez gratuitement le cas d’usage.

Nantes Métropole en chiffres

  • 2 580 points de livraison d’électricité (éclairage public et régulation trafic)
  • 965 000 m2 de surface au sol
  • 140 GWH dépensés, soit 15 millions d’€ par an en dépenses énergétiques dont :
  • 43 % dans les bâtiments
  • 36 % dans les espaces publics
  • 21 % dans les process (production d’eau potable, traitement des déchets)
 
  • Posté le 23 septembre 2019
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  • Par Frederic Gaillot

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