Un actionneur est un équipement pilotable qui reçoit ses consignes de l’extérieur. L’actionneur l’applique en local et au niveau des équipements physiques.
L’augmentation de la demande électrique, l’intégration croissante des énergies renouvelables décentralisées et intermittentes sur les réseaux et l’arrivée de nouveaux usages complexifient la gestion de l’équilibre entre la production et la consommation d’énergie sur les réseaux. L’implication des usagers finaux qui acceptent de moduler leur consommation d’énergie peut être nécessaire lors des pointes de consommation d’énergie. Cette flexibilité est valorisée sur le marché de l’énergie. Les sites industriels et tertiaires, les logements individuels et collectifs souhaitant valoriser leur flexibilité de consommations n’ont pas accès de manière individuelle à ce marché. Ils font pour cela appel à des professionnels : c’est le rôle de l’agrégateur, un nouvel acteur. Il agrège les différentes ressources flexibles et les valorise comme une entité unique sur le marché. Il contractualise avec les usagers et le marché représenté soit par le fournisseur énergétique, le gestionnaire de réseau ou le marché spot. L’agrégateur contribue à équilibrer le réseau en pilotant les consommations énergétiques des sites dont il a la charge.
Ensemble de données très volumineuses et difficiles à traiter avec des outils classiques de gestion de base de données ou de gestion de l’information.
Le capteur transforme l’état d’une grandeur physique observée en une grandeur utilisable, comme une tension électrique ou une intensité. Le capteur se distingue de l’instrument de mesure : il s’agit d’une simple interface entre un processus physique et une information manipulable. L’instrument de mesure est un appareil autonome se suffisant à lui-même, disposant d’un système d’affichage ou de stockage des données.
Le carnet numérique est un outil électronique particulier. Considéré comme la carte vitale du bâtiment, il permet de suivre depuis la construction du bâtiment et pendant toute sa durée de vie l’ensemble des données et des plans. Des vues 3D permettent d’aller vers le BIM et la maquette numérique.
Deux systèmes différents seront capables de communiquer entre eux s’ils sont compatibles. Lorsqu’un acteur domine, les autres acteurs font en sorte de lui être compatibles.
Voir interopérabilité.
Le contrat de performance énergétique digital est un accord contractuel passé entre un gestionnaire de bâtiments et Vertuoz pour améliorer la performance énergétique d’un parc immobilier. Les deux parties s’engagent conjointement sur des économies d’énergie à réaliser pendant la durée du contrat, encadré par un système de primes et de pénalités. Le CPE digital permet de maitriser ses engagements. Pour en savoir plus, découvrez le Retour d’Expérience des Pyrenées-Atlantiques.
Depuis le 1er octobre 2019 suite à la parution de son décret d’application dans le cadre de la loi ELAN, le Décret Tertiaire oblige les acteurs de l’immobilier tertiaire public et privé à engager des actions d’efficacité et de sobriété énergétiques, pour réduire la consommation énergétique de leur parc. Si vous êtes propriétaires ou locataires, vous devez atteindre progressivement le seuil de réduction final des consommations des bâtiments à usage tertiaire de -60 % en 2050. Pour cela, il faudra atteindre l’objectif du premier seuil de performance énergétique de – 40 % en 2030. Découvrez notre infographie pour tout comprendre à propos du Décret Tertiaire.
L’effacement est un outil d’optimisation de la consommation électrique contribuant à l’équilibre de l’offre et de la demande sur le réseau d’électricité. Ce procédé consiste à ne pas faire appel au réseau pendant une durée définie. Cette technique permet de soulager la tension sur les réseaux en limitant la demande aux heures de pointe et en lissant les pics de consommation. L’effacement répond à une double logique économique et environnementale en évitant la mise en service de moyens de production de pointe, polluants et coûteux.
La flexibilité énergétique est la capacité d’un utilisateur final à réagir à un signal extérieur afin de diminuer ou d’augmenter sa consommation d’énergie. Elle peut être valorisée sur les marchés de capacité ou bien contribuer à lisser une courbe de consommation à l’échelle locale, régionale ou nationale.
Infrastructure as a service : C’est l’un des trois modèles du Cloud correspondant à l’infrastructure. Il permet aux entreprises d’externaliser leur infrastructure informatique (serveurs, stockage, sauvegarde, réseau) qui se trouve physiquement chez le fournisseur. Les IaaS permettent aux développeurs de configurer leur infrastructure hardware et d’en disposer. Cette infrastructure physique constitue la brique fondamentale à la base des applications web.
Il s’agit d’un protocole informatique de connexion qui gère la transmission des données par Internet.
L’interopérabilité permet à différents systèmes de communiquer entre eux sans dépendre d’un acteur particulier. Elle repose sur la présence d’un standard ouvert.
L’internet des objets étend internet aux objets en leur associant des étiquettes munies de codes, de puces ou d’urls. Ces étiquettes peuvent être lues par des dispositifs mobiles sans fil, pour favoriser l’émergence de la réalité augmentée. C’est un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et unifiés et des dispositifs mobiles sans fil, d’identifier directement et sans ambiguïté des entités numériques et des objets. L’objectif est de pouvoir récupérer, stocker, transférer et traiter sans discontinuité entre les mondes physiques et virtuels, les données s’y rattachant.
Connexion de machines grâce à l’internet des objets, connectées sur un modèle ouvert et convergent. L’ensemble du dispositif interagit avec des informations extérieures liées au marché (prix de l’énergie, niveau de l’offre et de la demande…), à la météo (prévisions) et aux hommes.
Open data signifie littéralement donnée ouverte : c’est une donnée numérique, d’origine publique ou privée, publiée selon une méthodologie qui garantit son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.
Le PaaS opère sur la couche supérieure des IaaS. C’est un modèle du Cloud permettant d’externaliser l’infrastructure matérielle et des applications middleware (bases de données, couches d’intégration de données et environnements de développement des applications). Les PaaS sont des plateformes construites sur des IaaS, qui ajoutent une couche de services facilitant le déploiement et l’exécution des applications dans le cloud.
Ce sont les réseaux électriques publics auxquels sont ajoutés des fonctionnalités issues des technologies de l’information et de la communication (TIC). Le but est d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité et de fournir un approvisionnement sûr, durable et compétitif aux consommateurs. Rendre les réseaux intelligents consiste à améliorer l’intégration des systèmes énergétiques et la participation des utilisateurs de réseaux. Ces réseaux doivent être reconfigurés pour intégrer la production décentralisée de sources renouvelables à grande échelle.
Software as a service
Le SaaS est la couche finale du Cloud, la plus aboutie et la plus simple à appréhender pour l’utilisateur final – l’internaute. Elle lui permet d’accéder via une interface aux applications de l’entreprise (en entrant ses identifiants), hébergées sur un environnement sécurisé.
Bâtiment à haute efficacité énergétique, intégrant dans la gestion intelligente du bâtiment les équipements consommateurs, les équipements producteurs et les équipements de stockage de l’électricité, tels que les véhicules électriques. L’efficacité énergétique dépend également des techniques de construction du bâtiment, de l’isolation par exemple. Le concept de bâtiment intelligent correspond à l’intégration de solutions de gestion énergétique dans l’habitat et les bâtiments d’entreprise, notamment pour parvenir à des bâtiments à énergie positive.
La smart city envisage la ville dans sa globalité. Chaque élément est intégré dans un écosystème smart Grid. La ville intelligente ou smart City est durable et au service de ses habitants. Elle utilise les données des réseaux publics pour faciliter l’usage des services publics par les citoyens, gérer, optimiser les consommations et productions énergétiques d’une ville et offrir de nouveaux services.
Les données à forte valeur ajoutée servent à l’exploitation et à la gestion de la flexibilité énergétique.
Le standard ouvert concerne tout protocole de communication, d’interconnexion ou d’échange et tout format de données interopérable, dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d’accès ni de mise en œuvre.