| Ce constructeur distingue 4 catégories :
1. Les données externes à l'usine : météo, prix des énergies...
2. Les données internes liées à l'énergie issues de la GTC (compteurs d'électricité et d'autres fluides)
3. Les données liées aux process issues de la supervision (par exemple, les vitesses d’air et l’hygrométrie des cabines de peinture doivent être maintenues en permanence dans des plages de valeurs très réduites pour s’assurer de la bonne application de la peinture)
4. Les événements d'exploitation (état marche ou arrêt des machines, alarmes)
Chacune de ces sources de données va nécessiter des traitements spécifiques pour arriver à une base de données et des indicateurs qui ont un sens pour les opérationnels. Par exemple, les index de compteurs électriques, enregistrés chaque minute, n’ont pas de sens à l’état brut. En revanche la différence entre ces index toutes les minutes a du sens, il s’agit de la consommation électrique instantanée d’une ligne de production.
Une organisation des données énergétiques à la maille près
Chaque fonction de l’usine gère ses données dans son propre système d’information : SCADA et GTC pour la production, Excel pour l’énergie, GMAO pour la maintenance… En plus de ne pas être partagées, les données sont enregistrées à des mailles de temps variées - consommation de gaz dans un atelier, données météo, état de marche/arrêt des machines, débit vapeur, planning de production… Alors, comment les aligner ? Pour quoi faire en matière d’efficacité énergétique ? Chez Vertuoz Industri.e, l’ingénieur solution collecte, nettoie et classe ces données brutes, tandis que l’ingénieur énergie les fait "parler" et les rend propres au pilotage opérationnel. Explications.
"Prenons l'exemple d'un constructeur automobile dont les ateliers sont équipées de 10 000 compteurs et capteurs, suggère Zoheir Hadid, Responsable du pôle Efficacité énergétique chez Vertuoz Industri.e. Les données délivrées révèlent tout leur sens quand elles sont organisées dans un objectif de performance énergétique."